MON ENFANT A PEUR DE L'ÉCOLE
- teatimebymargalith
- 1 mai
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 mai

Accepteriez-vous que votre enfant perde confiance en lui à cause de l’école ?
La première fois que vous entendez votre enfant pleurer parce qu'il a peur de retourner à l'école à cause de la maîtresse ou de ce que les autres lui disent, vous êtes dévasté. Et je ne veux même pas imaginer comment vous allez dormir cette nuit-là ...
Bienvenue dans un monde que vous n’auriez jamais voulu offrir à votre enfant.
On rêve tous d’une école où l’on entre le sourire aux lèvres, un peu comme ces petits Scandinaves qui, malgré le froid, semblent bien moins se plaindre que nous, peuples soi-disant civilisés.
Alors est-ce le climat qui joue en leur faveur ? ...
Si le froid forge de meilleurs humains, je suis prête à troquer quelques degrés pour un peu plus de bienveillance !
Évidemment, voir son enfant changer, perdre son insouciance, c’est une douleur immense. Et souvent, on ne sait pas quoi faire.
Comme si le monde n’était pas déjà assez hostile, il a fallu que certaines personnes se proclament « professeurs » et, pour une raison obscure, considèrent que leur autorité doit s’exercer d’une main de fer plutôt que dans un gant de velours.
Fort heureusement il reste quelques perles rares qui cherchent le meilleur ❤️ en chaque élève. Mais ils se comptent sur les doigts d’une main… et si, comme moi, vous n’avez que cinq doigts, cela ne fait pas grand monde.
Changer d’école ? Explorer d’autres systèmes éducatifs ? Parfois la prise de décision peut prendre du temps .
Que faire face à cette peur de l'école en attendant ?
Il va falloir équiper nos enfants d’armes invisibles mais puissantes. Pas en leur disant simplement:
"Tu es beau , intelligent , formidable ..." – même si c’est vrai –
car ces phrases, aussi douces soient-elles, ne suffisent pas à ancrer en eux une résilience durable.
L’objectif est de transformer cette difficulté en une force, une élévation. On va faire comprendre à l’enfant que cette douleur doit l’amener à grandir, à se renforcer, et non à se replier sur lui-même. Et pour cela, il y a des phrases-clés à répéter chaque jour, qui façonnent l’esprit et construisent un mur de protection autour de son cœur.
Par exemple :
Je ne suis pas seul(e), une étincelle divine en moi brille et me guide.
Chaque difficulté est une occasion pour moi de devenir plus fort(e) et de mieux comprendre le monde.
Je suis capable de surmonter cette épreuve, car en moi se trouve une force magique qui ne demande qu’à grandir.
C’est une forme d’EFT revisitée, non pas pour nier la douleur, mais pour la transformer en une force intérieure qui accompagne l’enfant tout au long de sa vie.
Préserver le cœur de l’enfant
L'objectif pour nous, parent, est d'apprendre à l'enfant à se renforcer, à se relever face aux épreuves de la vie . Car si cette douleur n’est pas travaillée aujourd’hui, elle risque de laisser des traces profondes.
Plus vite elle est changée en lumière et plus vite l’enfant en ressort grandi.
Une lumière qu'il va apprendre à partager avec les autres.
On va lui apprendre non pas à surmonter uniquement sa peine , mais on va chercher à l'éveiller pour être une source de guérison pour ceux qui l’entourent. C'est ce qu'on appelle la Ahavat Israel, l’amour du prochain, être capable de tendre la main à ceux qui ont besoin , qu’il s’agisse d’enfants malades, de personnes en difficulté etc... car sa propre force ne doit pas se limiter à son monde intérieur.
C’est en agissant de la sorte, en apportant du réconfort et de la bienveillance autour de lui, qu’il découvre la véritable valeur de son existence et de son impact sur le monde. Petit à petit, il va se rendre compte que ce qu’il fait pour les autres, même dans les moments où il se sent seul ou incompris, a un sens profond. Son épanouissement n’est pas seulement personnel, il est au service des autres.
Et dans ce contexte, l’école, ou tout autre lieu où il se sent vulnérable, perd son emprise sur lui. Les paroles et attitudes blessantes ne doivent pas éteindre sa lumière, car il saura qu’il est utile et que son existence a une mission bien plus grande que celle qui lui est imposée dans une salle de classe. Voilà pourquoi certaines pratiques comme l’équitation sont si bénéfiques aux enfants tout simplement car elles lui permettent de se connecter à un autre être vivant, d’apprendre à le comprendre et à le maîtriser, tout en renforçant sa confiance et son sentiment de valeur.
Il devient un catalyseur de bonté autour de lui. L’important, c’est de l’amener à se rendre compte que ses actions, ses gestes d’amour et de lumière, peuvent transformer la réalité de ceux qui l’entourent.
Lorsque l’enfant comprend cela, il se sent renforcé, non par la reconnaissance d’une autorité extérieure, mais par la lumière qu’il diffuse.
La force intérieure reste. c’est elle qui permettra à l’enfant de bâtir, de réparer, de créer. C’est avec elle que nous construisons un monde meilleur.

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