"Avez-vous déjà rencontré un enfant de deux ans qui ne dit jamais 'non' ?"
Bienvenue dans le monde du "terrible two", cette phase merveilleuse où votre adorable bambin semble soudainement devenir un négociateur de premier plan… ou peut-être un petit dictateur en devenir, difficile à dire ...
Avant de paniquer à l’idée que le mot "NON" soit devenu l’unique réponse de votre enfant, respirez ! Ce "non" n’est pas un échec de votre part, ni un signe que votre enfant va grandir en refusant toute autorité.
En réalité, le "non" est l’un des outils les plus puissants dans le développement de votre enfant.
Et si je vous disais que ce "non" est en fait le début d'une communication et même... d'une négociation ?
Dans le monde des négociateurs professionnels – vous savez, ceux qui gèrent des prises d'otages et pas juste des crises de chaussettes – un "non" est un excellent point de départ. Pourquoi ? Parce que cela permet à l’autre partie (ici, votre charmant petit rebelle) de sentir qu’il a du contrôle, qu’il peut dire "non" et que ses limites sont respectées. Il peut se protéger pour réfléchir. Alors, au lieu de voir le "non" comme une bataille à perdre ou à gagner, voyez-le comme le début d'une conversation.
Pourquoi le "non" est essentiel pour votre enfant de deux ans
Le "non" fait peur à beaucoup de parents. On l’associe souvent à la rébellion, au conflit, voire à un échec parental. Mais saviez-vous que le "non" est en fait une étape clé du développement de l'enfant ? C’est sa façon de tester ses limites, d’affirmer son indépendance, et de s’assurer que son petit monde est sous contrôle. Oui, cela peut paraître frustrant (je vous comprends), mais c'est un signe que votre enfant grandit, explore ses choix, et cherche à comprendre les règles qui l'entourent.
Dans les affaires vous ne négocierez jamais avec quelqu'un qui dit oui à tout ou ce dernier sera persuadé d'avoir fait une mauvaise affaire !
Comment transformer le "non" en opportunité de négociation
Lorsque votre enfant vous dit "non", au lieu de le voir comme une fin de non-recevoir, voyez cela comme une porte ouverte. Offrez-lui des alternatives, engagez-le dans une négociation (oui, comme un agent du FBI). En d'autres termes, un "non" peut très bien mener à un "oui" plus tard, avec un peu de patience et beaucoup de dialogue.
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