top of page

Blog de Maman: Education et conseils pour tous

  • Instagram
  • YouTube
  • Facebook
  • Twitter
  • LinkedIn
  • TikTok

INSPIRATION

MON ENFANT NE MANGE RIEN

jeudi 16 octobre 2025

Je ne sais pas combien de fois j’entends les parents soupirer : « Mon enfant ne mange rien ! Vous l'avez sans doute vous aussi dit et répété !! Et vous en êtes sans doute convaincue 🤡 . Or, il suffit parfois d’une petite heure à observer votre enfant pour comprendre ce qui se cache derrière ce grand « RIEN ». Je me permets d’en parler avec une certaine expérience personnelle : le jour où j’ai connu l’anorexie, j’ai compris ce que signifiait réellement « ne rien manger ». Et croyez-moi, la plupart du temps, ce n’est pas de cela qu’il s’agit chez votre petit. L’erreur fréquente des parents, c’est de penser que leur bébé ou leur enfant est déjà en train de faire de l’anorexie. Mais si l’on se penche simplement sur… son estomac, tout devient limpide 🕵🏻. Je vous glisse d’ailleurs une image de l’estomac de votre petit à titre d'information: vous verrez à quel point il est minuscule et combien vos paroles – parfois exagérées – peuvent déformer la réalité 😉. estomac d'un bébé Mais alors que se passe t'il ? Si vous remplissez la maison de biscuits, de bonbons, de chips, frittes , pizzas et autres douceurs à indice glycémique galopant, l’enfant va vite engloutir deux petites bricoles qui vont remplir un minuscule estomac. Du reste , son petit estomac est plein, terminé ! Rideau fermé ! Résultat : impossible de toucher à l’assiette que vous avez préparée avec amour. Et vous voilà persuadés qu’il « boude » le poulet, les œufs, les concombres ou l’avocat. MAIS EN REALITE : Votre enfant mange juste .... ce qu'il ne faut pas . Pour faire simple, si vous supprimez de vos placards tout ce qui s’apparente à de la nourriture transformée et que vos frigos débordent au contraire de fruits et légumes frais, d’un peu de protéines, de quelques légumineuses… eh bien votre enfant mangera . Tout simplement. Comme chaque être humain sur cette Terre est censé manger. Teatime By Margalith

INSPIRATION

MON BEBE N'AIME PAS LES BRAS

mardi 14 octobre 2025

Mon bébé n'aime pas les bras Oui ! J'ai déjà entendu : "Je t'assure mon bébé n'aime pas les bras ! " Pour moi qui ai porté tous mes bébés de longues heures, qui ai toujours préféré le porte bébé à une simple poussette, cette phrase reste une énigme. Je connais bien les bénéfices de l’ocytocine 💜 quand mon bébé s'endormait contre moi des heures durant. Le rythme de sa respiration et sa chaleur déclenchaient de l'endorphine capable d’effacer tous les tracas de la vie. Cette odeur, ce contact, ont toujours été pour moi une vraie drogue de bonheur . Alors quand une maman me dit : « Mon bébé n’aime pas les bras », je reste perplexe. Et comme toujours, j’aime bien mener ma petite enquête intérieure 🕵🏻 . Car un enfant qui a vécu neuf mois dans le ventre, enveloppé de chaleur et de présence , ne peut qu’avoir besoin de cette même chaleur en venant au monde. Cette chaleur ne vient pas d’un lit, ni d’un maxi-cosy, ni même d’un objet rassurant : elle vient des bras . Pas de n’importe quels bras, mais de bras aimants, de bras maternels plus précisément, de bras capables de bercer, de comprendre, d’étreindre, de cajoler, de rassurer . Car c’est là que tout commence . Les bras, ce n’est pas « juste » un geste, une habitude ou une façon de calmer. C’est la première rencontre avec l’univers . C’est dans ces bras que l’enfant apprend la sécurité, l’équilibre et la confiance. Ces bras maternels c’est son premier repère . Celui qu’il gardera au fond de lui, même devenu adulte. Bien sûr qu’il y a toujours des circonstances dans la vie… difficiles. Une maman malade, une séparation imprévue, un enfant orphelin… Mais le besoin, ce besoin-là, reste intact. Et d’ailleurs, face à un bébé qui n’aurait pas sa maman, la première chose qu’on aurait envie de lui donner, c’est des bras. Cette chaleur-là. Comme un réflexe naturel : le prendre, le bercer, lui redonner cette évidence. Alors, quand une maman me confie que son bébé « n’aime pas les bras », je n’entends pas seulement une phrase. J’entends un appel. J’entends peut-être une souffrance cachée, une connexion qui n’a pas pu se faire, parfois à cause d’un accouchement trop médicalisé. Une rencontre qui a été empêchée. Et c’est là que commence le travail : redonner à la mère et à l’enfant ce droit fondamental, cette reconnexion, cette vérité si simple et pourtant bouleversante — le monde commence dans les bras . Tu sais, ces bras-là… les bras d’une maman qui berce son bébé, qui le tient contre elle, ça me fait penser à une phrase de la Torah : וָאֶקַּח אֶתְכֶם בְּזְרוֹעַ נְטוּיָה ' Et je vous prendrai de mon bras étendu' Parce que c’est exactement ça : dans ses bras, le bébé se sent protégé, en sécurité, enveloppé. C’est un refuge . C’est un endroit où il peut se reposer, sentir qu’il est aimé, qu’il est vu . Les bras d’une maman deviennent alors comme les bras de D.ieu : ils soutiennent, ils réconfortent, ils donnent confiance, et ils enseignent au bébé ce qu’est la sécurité avant même qu’il puisse parler. Teatime by Margalith

INSPIRATION

A QUEL AGE DEBUTER LA MATERNELLE ?

vendredi 26 septembre 2025

l'âge de la maternelle « Faut-il vraiment presser un enfant de deux ans et demi à courir vers la maternelle, alors qu’il ne sait pas encore courir sans tomber ? » J'ai appris ceci à mes dépends quand je ne savais pas encore me débarrasser des fausses croyances , quand j'avais encore peur de discuter avec mon ombre 🙃. Nous vivons à une époque où l’on croit que plus tôt = c’est mieux , et vite est l’adverbe qui construit de vrais hommes (ou femmes). Et ça donne ceci : plus tôt à l’école, plus tôt aux activités, plus tôt dans la compétition de la vie. Pourtant, un enfant n’est pas un projet start-up qu’on doit lancer avant la concurrence : c’est un être en construction, avec ses rythmes, ses fragilités, ses besoins d’attachement et de jeu. 🔜 Entrer trop tôt à la maternelle (soit moins de trois ans), c’est demander à une petite âme encore fragile de s’adapter à un monde trop codifié où la collectivité et l'autonomie sont de mises. L’ enfant encore tout jeune n’a pas toujours la maturité émotionnelle pour suivre le mouvement. Alors il pleure plus, il se crispe, devient gâteux , plus collant , peureux . Les conséquences ? Elles ne sont pas toujours visibles tout de suite car l’enfant s’adapte, comme il peut. Mais à l’adolescence, cela ressort : difficultés à se faire confiance, anxiété avant chaque épreuve, peur de décevoir. Dans certains cas, cela s’aggrave : isolement, troubles de l’attention, sentiment d’abandon , manque de confiance.... Et lorsqu’on ajoute un environnement non bienveillant, voire hostile à la maison ou à l'école, le cocktail peut devenir douloureux. Pour mieux comprendre : Un enfant de 2 ans et 9 mois en classe, c’est un peu comme demander à un poisson rouge de participer à un marathon. Il avance, oui, mais pas dans le même élément. Et souvent, c’est l’adulte qui finit essoufflé ! Alors, que faire ? Tout quitter pour la Scandinavie ! 😉 Eux au moins savent ce que "prendre son temps" veut dire ! Que faire ? Idéalement, repousser l'entrée en maternelle sans craindre : Le " Qu'en dira t'on ? " Laisser l’enfant grandir, prendre plus de maturité affective avant de l’envoyer en maternelle (ou au Gan) Et si ce n’est pas possible, parce que la vie ne nous laisse pas toujours ce choix, il faut s' y préparer . Notre rôle de parents : Un enfant n’a pas besoin d’être le premier à tout pour réussir sa vie. Ce dont il a besoin, c’est de se sentir accueilli, et porté. Si l’on ne peut pas retarder son entrée à la maternelle, on peut au moins retarder nos exigences, et avancer avec lui, pas contre lui. Alors si l’on choisit ce chemin, il faut le faire en conscience . Conscience que cela demandera plus d’attention, plus de patience, plus de vigilance. Conscience aussi que les difficultés ne sont pas une fatalité, qu’elles peuvent être amorties par un climat affectif solide et chaleureux et surtout rassurant . Un enfant n’a pas besoin d’être le plus tôt à l’école pour être le plus loin dans la vie. Ce dont il a besoin, c’est de grandir à son rythme, avec un entourage patient et empathique . Car au fond, l’éducation, ce n’est pas une course de vitesse. C’est une marche à côté d’un petit être qui, un jour, deviendra grand. Et mieux vaut marcher avec lui que courir devant lui. Teatime by Margalith 🌷
Voir
Heading 6
Voir
Heading 6
Voir
Heading 6
bottom of page