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Blog de Maman: Education et conseils pour tous

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INSPIRATION

PREMIÈRES HEURES APRES L'ACCOUCHEMENT

vendredi 13 juin 2025

Premières heures avec bébé Pourquoi certaines mamans ressentent un vide énorme après l'accouchement ou pleurent un peu trop ? On te parle beaucoup de l’accouchement, de l'allaitement, des soins de bébé mais on te parle un peu moins de ce qui se passe juste après cad dans les premières heures après la naissance, dans ton cœur, dans ta tête, et dans ton corps. Et pourtant, c’est là que tout se joue. C’est un moment clé que tu mérites de comprendre. Alors aujourd’hui, je vais te dire ce qu’on ne t’a jamais vraiment expliqué. Le role des hormones Après l'accouchement , les hormones chutent brutalement et cela est parfois vécu comme un véritable choc émotionnel. Mais que s'est il vraiment passé et qu'on ne t'a pas dit ? En fait ton corps a arrêté brusquement de produire certaines hormones qui étaient très élevées pendant la grossesse, en particulier : les œstrogènes la progestérone l’ocytocine  (en partie, après le pic de l’accouchement) les endorphines Ces hormones agissent un peu comme un coussin émotionnel  pendant la grossesse : elles protègent, calment, donnent un sentiment de bien-être. Après l'accouchement (en 24 à 48 heures), ce coussin disparaît d’un coup mais pas de panique -le corps sait très bien gérer - Tout cela est tellement nouveau, tellement bouleversant, qu’ il faut un peu de temps pour que le cœur et le corps le comprennent. L'impact de l'ocytocine de synthèse : Petit souci, et c’est là que ça se complique un peu : pour « aider » à l’accouchement dans les structures médicales, on t’a surement administré de l’ocytocine de synthèse (Pitocin® ou Syntocinon®). Le problème, c’est que cette hormone chimique ne se comporte pas du tout comme celle que ton corps fabrique naturellement. L’ocytocine naturelle agit par vagues, en douceur, au rythme de ton corps et de tes émotions. Quand on en ajoute artificiellement, ça surcharge et ça casse ce bel équilibre . Une fois l'accouchement terminé en maternité, le cerveau se retrouve temporairement en déséquilibre 💣. Ce qui va provoquer : 👉 une hypersensibilité 👉 un sentiment de vide ou de tristesse 👉 parfois de l’anxiété Le corps médical préfèrera porter le chapeau au « baby blues »… ou, quand ça dure un peu trop à leur goût, « dépression post-partum ». Une étiquette fort pratique, n’est-ce pas ? Cela permet de refermer joliment le dossier sans trop s’attarder sur leurs failles. Beaucoup de sages-femmes le disent aujourd’hui très clairement : ce recours quasi systématique à l’ocytocine de synthèse n’est pas anodin.Certaines se battent même pour qu’on revienne à des accouchements plus physiologiques, plus respectueux du corps de la maman. Et elles ont bien raison — notre corps sait tellement bien faire… quand on lui en laisse la chance. Le piège du glucose : Personne ne te dira que les aliments riches en glucose que tu consommes chaque jour peuvent provoquer des inflammations, souvent silencieuses. Quand je parle de glucose : cela inclut un verre de soda, une barre de céréales, un verre de lait chocolaté, quelques petits biscuits, une datte à jeun… des habitudes en apparence anodines. Je sais, c’est exactement ce que tu manges chaque jour. Et je te remercie chaleureusement pour ta fidèle contribution à l’industrie agroalimentaire. 🇬🇧🍪 Sache tout de même que les pics d’insuline qu’ils déclenchent entraînent : nervosité, fatigue, baisse de moral, tristesse, anxiété… autant de signaux que ton cerveau est en état d’inflammation. "Sweet on the lips, bitter on the brain". Entre l'ocytocine chimique et le taux de glucose c'est le combo gagnant pour un état d'esprit au plus bas . Avec tout ça, ne sois pas surprise si tu ressens un grand vide et si tu te mets à pleurer. Ce n’est pas que tu n’aimes pas ton bébé ! C’est simplement l’équation de tous ces phénomènes qui chamboulent ton corps. Et si les larmes viennent, ce n’est pas une tristesse profonde : c’est ton corps qui réajuste ses hormones — et tu peux l’aider. Comment aider ton corps ? Commence par manger correctement pour éviter ces mal-être. Pas de glucose pour démarrer ta journée, et privilégie les légumes, les graines germées et les protéines végétales dans tes repas. Et si malgré tout tu ressens une envie irrépressible de sauter sur le premier Shortbread venu, commence par un légume : cela ralentira le pic d’insuline. 🇬🇧🍪 Le role merveilleux de ton bébé Ton bébé lui aussi peut t’aider — bien plus que tu ne l’imagines. Les bébés sont de merveilleux alliés, car ils favorisent la production naturelle d’ocytocine, cette précieuse hormone qui lutte contre le stress. Comment ? En le serrant dans tes bras, avec amour, douceur et calme. Il ne peut pas te parler ni te remercier, mais pour lui tu es la plus belle, la plus douce, la plus rassurante des mamans. Même si tu n’y connais rien. Il a besoin de toi, et rien d’autre au monde ne le touche autant que ta présence. Si tu fais des choses de travers, ce n’est pas grave.Si tu n’arrives pas tout de suite à répondre à tous ses besoins, ce n’est pas grave non plus. Tout s’apprend, doucement. Une maman, cela se construit un jour après l’autre 🎀 S’il pleure, n’aie pas peur. Cela ne veut pas dire qu’il ne t’aime pas : c’est juste qu’il discute avec toi… 💜 et il ne sait pas encore le faire autrement. Petit à petit, tout va se remettre en place. Tu peux aussi écouter des musiques qui apaisent le système nerveux — comme les bruits d’oiseaux ou de doux niggunim chabad (lents) . Cette détente profonde va favoriser naturellement la production d’ocytocine. Ne te blame pas pour ce que tu ressent. C’est ton corps qui s’ajuste, ton cœur qui apprend. Tu es exactement la maman dont ton bébé a besoin 💜.

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EMMAILLOTER SON BÉBÉ

samedi 7 juin 2025

Bébé emmailloté Doit on emmailloter bébé ? Voici une question qui demande un peu de réflexion ... Depuis des siècles, dans de nombreux pays, on emmaillote les bébés. On les enveloppe dans un tissu serré, comme pour les ramener dans ce monde d’avant , celui du ventre de maman. Une pratique ancienne, très belle , encore vivante aujourd’hui, que beaucoup continuent sans vraiment se poser de questions. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Faut-il suivre ce geste hérité du passé, ou faut-il y réfléchir à la lumière de notre intuition Le doute peut habiter votre cœur de parents et c’est normal. Mais pour choisir, il ne suffit pas de répéter. Il faut comprendre le voyage du bébé dans ce nouveau monde . Connaître sa vie d'avant . Avoir devant soi plusieurs vérités, plusieurs regards, pour pouvoir, ensuite, décider en conscience. Emmailloter son bébé peut apaiser un nourrisson dans les premières semaines, s’il a des douleurs au ventre ou du mal à trouver le sommeil. Oui, ce geste peut rassurer et calmer mais tout dépend de comment il est emmailloté et combien de temps il est emmailloté ? A l'échographie vous avez toujours vu votre bébé libre . Libre de bouger les bras, de tendre les jambes, de sucer son pouce, de danser dans les eaux profondes du secret. Et tout à coup, à peine né, lorsqu'on l'emmaillotte et qu'on l’enveloppe si fort… on pourrait sans le vouloir lui murmurer : tu n’auras plus jamais cette liberté . Et le bébé ... l'accepte , il ferme les yeux et fait le mort . Et on adore ces bébés calmes emmaillotés qui dorment et qui ne bougent pas . Mais tous ces premiers instants de vie conditionneront sa vie future . L’emmaillotement ne doit jamais devenir une prison de douceur. Il peut être une aide temporaire, un geste ponctuel, un soutien dans les trois premiers mois. Mais toute la journée ? tous les jours ? NON !!!! Car un enfant a besoin de bouger. De s’étirer, de découvrir, d’apprendre par le mouvement. Et surtout, de sentir que le monde autour de lui ne le contraint pas, mais l’accompagne. Bébé libre dans le ventre Alors, avant d’emmailloter, prenez un instant pour apprendre, vous informer, ressentir. Car en vérité, ce n’est pas en suivant qu’on choisit. C’est en comprenant . Nous sommes sur terre pour bouger, pour agir, pour transformer. Voilà pourquoi Hashem (D'...) a crée l'homme en lui soufflant un souffle de vie qui circule et qui vibre : ויפח באפיו נשמת חיים ce n'est pas un simple air qui est entré dans l'homme c'est la naissance du mouvement. On est venus au monde pour accomplir une mission précise et ce message-là, il faut le transmettre dès le berceau. Par nos gestes. Par notre regard. En lui laissant la liberté d’être, de s’étirer, d’entrer doucement dans sa puissance. Emmailloter , oui, mais juste pour quelques instants histoire de rassurer . Jamais pour enfermer . Car chaque enfant est une lumière appelée à briller. Et pour briller… il faut pouvoir bouger. Teatime by margalith

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PIPI AU LIT

mardi 27 mai 2025

Pipi au lit À moins que vous ne soyez passionné(e) par les draps trempés et que les machines à 3h du matin soit votre sport préféré ... Vous n’en pouvez plus. C’est dit ! Votre enfant fait encore pipi au lit . Vous avez tout essayé : le couper d’eau à 18h, le réveiller , les encouragements, les menaces, les danses de la lune... Mais rien ! Le matelas n'en peut plus et vous non plus ! Le médecin, lui, hausse les épaules : "Ce n'est rien , madame." Traduction : "Je n’ai aucune idée, mais j’ai une salle d’attente pleine." Bonne nouvelle ! Au moins ce n'est pas neurologique. Prenez une bonne tasse de thé ! ici on va parler vrai ! Passons au diagnostique . Première piste — et tenez-vous bien : Où votre enfant pose-t-il son téléphone ou sa tablette quand il l’utilise ? Sur une table ? Bien !!!! Sur ses parties intimes ? Aïe. Oui, oui. Vous avez bien lu. Personne n’en parle , mais l’exposition répétée à la chaleur ou aux ondes, posées à même le pyjama, pourrait affecter... eh bien, disons, le système pipi. Coïncidence ? Peut-être. Mais chez nous, quand on a éloigné les écrans des genoux, les draps sont restés secs. Est-ce que c’est prouvé scientifiquement ? Pas encore. Mais bon, faut-il vraiment attendre un prix Nobel pour protéger la vessie de son enfant ? Laissez moi en douter ! Deuxième piste, ouverture d'esprit : Et si le pipi au lit était une émotion qui déborde ? Un petit corps qui libère, la nuit, tout ce qu’il a retenu le jour. N'entendez pas là une accusation . Parce que la journée... on a peur de déplaire, peur de se faire gronder, peur de ne pas être à la hauteur. Alors on se retient. On se tend. Et la nuit...on relâche. Larmes invisibles version liquide. Parfois aussi l’arrivée d’un bébé peut réveiller cette crainte : "Et si on me remplaçait ? Et si on ne m’aimait plus ?" Résultat : je redeviens tout petit. J’arrose mon territoire. Inconsciemment, bien sûr. Si on regardait de plus près le cerveau ou pourrait lire un peu ce genre de choses : J’ai peur de papa quand il se fâche. J’ai peur de décevoir. J’ai peur que la maîtresse me punisse. J’ai peur qu’on ne m’aime plus autant depuis que le bébé est là... Alors, que faire ? Eh bien, on respire. Et on change de regard. On arrête de voir ce pipi comme un "problème à régler" et on le reconnaît comme un message à entendre . Parce qu’un enfant qui mouille ses draps nous dit souvent bien plus que ce qu’on imagine. Il nous dit peut-être : " J’ai peur. Rassure-moi. Aime-moi fort, même quand je déborde un peu." Et la vraie question à se poser, ce n’est pas : "Oh ! Comment je vais encore laver tout ça ?" , mais plutôt : 👉 "Suis-je capable de reconnaître la sensibilité de mon enfant, sans la nier, sans la brusquer ?"" 👉 Suis-je prêt(e) à transformer ma fermeté en sécurité, et ma parole en douceur qui rassure ?" Parce qu’un enfant rassuré dort mieux. Et un enfant écouté, vraiment écouté, ne tremble plus dans la nuit ... Si vous sentez que ça vous dépasse un peu, je vous propose un rendez-vous tout doux sur réservation, pour vous aider à comprendre ce que votre enfant exprime en douce … Parce qu’une émotion bien traduite, c’est une lessive évitée (et un petit cœur soulagé). A bientôt 💜 Teatime by Margalith
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