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Blog de Maman: Education et conseils pour tous

ET SI J'ETAIS MÈRE PORTEUSE


et si j'étais mère porteuse
Mère porteuse

Aujourd’hui, j’aimerais partager une réflexion simple de ce que cette époque met devant nous.

Quand j’entends une femme dire :« Et si j’étais mère porteuse ? » 🤰🏻

Il y a quelque chose de profondément touchant. Une bonté sincère. Un désir d’aider .

Cette capacité féminine, presque instinctive, à se donner — pour son mari, pour ses enfants, pour la vie 💝

Et pourtant… très vite, une question s’impose à moi.

Est ce que moi en tant que femme , en tant que maman, je serais capable de mettre au monde un enfant… et de le donner ?

Pas dans l’idée. Pas dans un discours.

Humainement , face à un miroir qui s'appellerait Vérité ? 🪞


Et là, quelque chose ne colle pas. Alors je me demande :

➡️ comment la Torah pense la femme, la vie et la logique du monde


Une femme n’est pas créée pour ce type de don.

Ce n’est pas un jugement. Ce n’est pas une critique. Ce n’est pas un manque de bonté.

C’est une question de nature.

Un homme, dans une logique de grand 'hessed' (bonté) pourrait peut-être conceptualiser un tel don ...

Mais une femme… qui elle représente la guevoura ( la rigueur ) Non ❗️

Pas parce qu’elle serait moins forte. Mais parce qu’elle est autrement forte.

La femme est une force en mouvement.Une force agissante. Mais une force guidée par la justesse, par la cohérence, par le sens.

La gvoura féminine n’est pas dans l’auto-effacement total. Elle n’est pas dans le sacrifice qui détruit. Elle est dans l’action qui construit, qui relie, qui inscrit la vie dans un cadre juste ❣️


La Torah n’est pas une histoire. Elle est un enseignement de conduite dans le monde.

Lorsque Yaakov épouse Rahel et Léah, une chose est claire pour elles : Yaakov sera le père du peuple juif. De lui naîtront les douze tribus.

Mais il y a un « petit » Hic...

Rahel et Léah sont stériles.

Alors, comment fait-on ?

Très simple. Chacune amène sa servante : Bilha +Zilpa .

Cela fera quatre épouses. Et avec quatre épouses, la naissance des douze enfants devient possible.

On pourrait, avec notre langage d’aujourd’hui, les appeler des “mères porteuses”. Mais ce serait une erreur !

Parce que la logique toranique est d’une précision extraordinaire.

Ces femmes ont un rôle, une mission, une place. Elles seront toutes les épouses de Yaakov. Elles font partie intégrante de la famille.

Elles ne sont ni des objets, ni des solutions techniques, ni des femmes de second plan. Elles ne sont jamais utilisées, puis mises de côté.

La Torah ne fonctionne pas ainsi.


Au lieu d’oser dire clairement que la Torah autorise la polygamie on préfère entrer dans des montages où la femme devient un moyen.

On lui fait croire que ce qu’elle fait est un acte de bonté absolue, un don magnifique, qu’elle “sauvera” un couple en prêtant son ventre.

Rabbenou Guershom a interdit la polygamie pour les Ashkénazes pendant environ 500 ans, parce que dans l’Europe chrétienne dans laquelle nous vivions, cela posait des dangers immenses.

C’était une décision historique, nécessaire, contextuelle.

D’ailleurs, dans d’autres régions du monde, notamment en Afrique, cela ne s’est pas arrêté.

Mais cette interdiction n’est pas une vérité absolue de la Torah.

Elle est une réponse à un exil.


Soyons honnête , Si ce geste était totalement gratuit — sans argent, sans compensation — combien de femmes lèveraient réellement la main ? 🙋‍♀️

Très peu ... Presque aucune.

À partir du moment où il y a une transaction financière 🤑,

La vérité se brouille.

La logique s’inverse.

La Torah ne peut pas être gouvernée par l’argent. Jamais.


Mes chers amis, un enfant n’est pas le résultat d’un montage, d’un contrat ou d’un arrangement.

Un enfant, c’est une association sacrée : un père, une mère, et Dieu.

Un couple, c’est un couple. Ce n’est pas deux personnes qui s’associent un instant pour créer une vie et se séparer ensuite. Ce n’est pas une femme qui porte, puis disparaît.

Ça, ce n’est pas la vérité de la Torah.


Qu’est-ce qui, dans notre monde, a rendu pensable quelque chose qui, naturellement, ne l’est pas ?

Ce n’est pas une aberration du monde. C’est une déviation. Une déviation nourrie par l’argent, par la médicalisation à outrance, par l’idée que tout peut être organisé, transféré, redistribué — même ce qui touche à la vie.


A un moment, il faut avoir le courage de dire stop. De réfléchir vraiment à ce que nous faisons, à ce que nous changeons, à ce que nous transmettons.

Revenir à la Torah, c’est revenir à une logique profonde. À des valeurs où la femme n’est ni un outil, ni une solution technique, ni une fonction temporaire. C’est comprendre que la maternité, la vie et le lien mère-enfant ne sont pas interchangeables.

Tout le reste est humain. Parfois bien intentionné.

Mais profondément éloigné de la vérité première.


Alors, la question « et si j’étais mère porteuse ? » est touchante, sincère, noble dans l’intention.

Mais selon la Torah, elle n’existe pas, elle n’a pas de place, et elle n’est pas la façon dont la vie et le rôle de la femme ont été conçus.

L’intention peut paraître belle. Mais la Torah ne s’arrête pas à l’intention. Elle regarde la structure, la finalité, la vérité.

Et parfois, aimer la Torah, c’est accepter de dire non.

Même seule. Même quand ça ne plaît pas.


Teatime by Margalith
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