IL VA S'HABITUER AUX BRAS

Tu as peur que ton enfant s'habitue aux bras alors tu te surprends à envier les gens sans bras ? .... 🤡

🚨 Attention aux fausses croyances des anciens qui peinent à disparaitre 🚨

On oublie trop souvent que le bébé n’est pas un adulte en miniature.

On le pose, on l’allonge, on attend qu’il dorme seul, comme s’il devait déjà savoir.

Mais ce qu’il sait, ce qu’il ressent, profondément, c’est autre chose :

Le besoin du corps de sa mère. Le besoin de ses bras, de son odeur, de sa chaleur, de sa présence enveloppante.

Le sommeil, chez un bébé, ne se décrète pas. Il se tisse. Il se tisse dans la sécurité du lien, dans la certitude silencieuse qu’il n’est pas seul. Et cette certitude-là, elle ne vient ni du mobile musical, ni du matelas ergonomique.

Elle vient des bras et de votre voix .

Des bras qui portent, des bras qui rassurent, des bras qui disent :" Je suis là. Tu peux t’abandonner au sommeil. Le monde est doux. " De votre voix qui rassure : " Je suis là pour toi . Aujourd'hui et pour toujours ."

C’est vrai que pour scroller ou surfer, il n’y a rien de pire que d’avoir un bébé dans les bras. Plus vite il sera calmé et posé dans son berceau, mieux je me sentirai.

Mais ce désir de se déconnecter le plus rapidement possible n’est pas vraiment compatible avec le fait d’être mère. Quand l’enfant prend trop de temps, la mère bouillonne, elle sent monter ses nerfs, car il lui arrache une part d’elle-même.

C’est là que commence la vie : apprendre à laisser tomber l’ego. Et cela fait très mal. C’est violent de devoir s’en défaire. Le premier à nous le rappeler, c’est ce petit être que nous tenons dans nos bras : il nous souffle silencieusement « dis adieu à ton ego ».

Et cette leçon va durer ... toute une vie 💜.

Vous l'aurez donc compris :

Le lien ne passe pas par le matelas. Il passe par les bras.

Ce lien, loin d’« empêcher » l’enfant de devenir autonome, le construit.

Il ne rend pas l’enfant dépendant. Il rend l’enfant confiant.

Il ne le fragilise pas. Il l’ancre.

Il ne le retarde pas. Il le prépare à marcher droit, à aimer juste, à respirer la vie sans peur.

Le développement psychomoteur, émotionnel, affectif, passe d’abord par le contact.

Le vrai. Le vivant. Celui que le corps comprend avant même que les mots existent.

Alors oui, les bras d’une mère, c’est du sérieux.

Ce n’est pas une habitude à « casser ». C’est un socle. Un pilier. Une lumière intérieure que l’enfant emportera avec lui, toute sa vie.

Teatime by Margalith