Je n'ai jamais aimé ces surnoms! je les trouve fades, à la limite du ridicule et très peu représentatifs d'une richesse profonde. Pour moi, papi, mami n'est rien d'autre qu'un terme marketing pour accompagner le commun des mortels vers sa dernière demeure, en douceur, en lui donnant l'impression qu'il est encore utile....
Alors bien sûr vous me direz sans doute, que les grands parents ne peuvent en aucune façon se mêler de l'éducation de leur progéniture et je le comprendrai mais... pour être honnête ... c'est ce qui m'inquiète!...😕
Est ce là que nous a mené notre égocentrisme? Où a disparu la famille ? Est ce ainsi que nous voulons accepter l'autre quand nous ne sommes même pas capable d'accepter nos proches ?
D'ailleurs vous constaterez que rare sont les grands parents qui ont encore la force de se battre, de sourire à la vie, d'entamer des traitements car à quoi bon: " prolonger la vie ?"... et c'est cela qui me perturbe.
Dans la Torah, il n'y a pas de distinction explicite entre les appellations pour les parents et les grands-parents.
Les termes généraux pour "père" (av / abba) et "mère" (em / ima) sont utilisés pour désigner à la fois les parents et les grands-parents.
Ainsi, dans ce contexte, il n'y a pas de différenciation spécifique dans les appellations.
C'est ainsi que nos matriaches et patriaches gardent jusqu'à aujourdh'ui les doux noms de papa et maman: Rachel Iménou, yaakov Avinou etc....
Mais alors que s'est il réellement passé ?
Au fil du temps et en raison de divers facteurs, y compris la diaspora et l'assimilation dans différents pays et cultures, les pratiques et les terminologies ont évolué parmi les différentes communautés juives.
Il est possible que, dans certaines circonstances et selon les influences culturelles des régions où les Juifs se sont installés, des différenciations aient commencé à apparaître pour désigner les grands-parents. Cela peut être dû à des interactions avec d'autres cultures ou à l'adoption de coutumes locales.
Certains Juifs continuent à utiliser les termes plus généraux tels que "papa" et "maman" pour les grands-parents, tandis que d'autres ont adopté des termes spécifiques pour les distinguer.
Lorsqu'une personne a le sentiment de devenir inutile, il se dirige inconsciemment vers la fin de sa vie . Donc si à 40 ans vous ne pouvez plus avoir d'enfants, qu' à 60 le travail n'a plus besoin de vous que reste t'il de la vie ?
Les plaisirs de ce monde ? Profiter ? Se reposer ?
En attendant quoi ?
La mort ?
Je suis navrée mais cette notion est contraire au mode de vie du peuple juif. Tant que nous sommes sur terre c'est que nous avons un but à accomplir, une mission 👑.
Grâce à l'étude de l'ARN messager nous savons que lorsqu'un grand père aime ses petits - enfants et s'en occupe, il transforme leur état épigénétique et peut ainsi, si nécessaire corriger les empreintes négatives imprimés depuis leur vie intra - utérine, comme le fit Yaakov Avinou en étudiant avec son petit fils Menaché en Egypte.
La vérité est que la Torah sait qu'un Grand parent est toujours un parent utile toute sa vie durant, c'est une fonction qui ne s'éteint pas. C'est pourquoi elle n'emploie que le terme père ou mère peu importe le degré de parenté. C'est une richesse irremplaçable dans laquelle on doit puiser mais le monde n'aime pas ce genre de richesse.
Chacun pense à lui, à construire son couple, sa famille, sauver sa peau mais la vérité est, que le peuple juif a toujours été une tribu. Une tribu ça vit en communauté avec un chef de famille et quand on ne vit pas de cette manière on perd ses repères .
Lorsque des individus habitués à une vie en tribu sont forcés de s'intégrer dans un environnement plus diversifié, ils font face à des défis émotionnels et socioculturels. L'abandon de la structure tribale peut engendrer un sentiment de perte d'identité et de sécurité, car ils sont désormais exposés à de nouvelles normes et valeurs et garder notre sainte Torah devient un parcourt du combattant. L'adaptation exige de développer de nouvelles compétences sociales, de communication et d'autonomie, souvent en contradiction avec leur mode de vie précédent. La pression pour correspondre aux attentes de la société dominante peut générer un conflit interne entre la préservation de leurs racines et le désir d'appartenance.
Cette perte de notion de tribu au sein du peuple juif, à la suite de la destruction du temple, nous a fragilisé et a affaiblit nos valeurs fondamentales qui faisaient de nous notre force et notre unité.
C’est juste magique! J’aurais rêvé avoir une maman comme ça, une maman qui connais ces si belles vérités! comme c’est bien écrit! c’est doux, passionnant, fabuleux tout comme vous❤️ tout le monde 🌎 devrait lire ça! C’est plus possible de vivre dans un monde si infernal! de jour en jour ce monde pert ça valeur….c’est triste à dire mais c’est réel. heureusement que nous avons des vérités comme vous pour nous rappeler notre rôle, la raison pour la quelle nous somme dans ce monde. 🩷🙏🏻💐