Au beau milieu de la rue, il est là … Ce beau piano majestueux avec ses touches noires et blanches, 4 beaux citronniers veillent sur lui tels des gardes fous, planté là comme sur un No man’s land. Ici il n’y a pas de corona, pas de peur, pas de regards… Malgré la pluie et le soleil les notes de musiques sonnent juste. Alors il glissa ses doigts sur les touches avec toute la tendresse et la puissance que je lui connais et moi j’écoutais cette douce mélodie m’inspirer ces quelques lignes.
Quand la musique est bonne…. elle est l’expression même de l’âme.
Pour la troisième fois ils ferment le pays. Arrêt sur image. Les gens ne peuvent plus se déplacer mais je ne rentrerai pas dans la polémique. La peur règne en maître et moi je n’ai pas peur car mon maître c’est D’…
Cette grande mitsva qu’est AHNASSAT ORHIM (recevoir les invités parfaitement) celle pour laquelle Avraham s’empressait et se fatiguait. Celle là même qui fait battre le coeur de ma maison et qui lui donne cette âme qui apaise les esprits des voyageurs. Cette mitsva que je chérie tant ne peut pas être en pause. Chacun chez soi certes mais les portes restent ouvertes… au cas où. ORHIM vient du mot Or=lumière. Chaque personne qui rentre amène avec lui une nouvelle leçon de vie. Une autre façon de penser ou de faire. Face à cet enseignement, cette profondeur, je me sens petite. Cette lumière qui rentre dans mon coeur je ne l’avais jamais remarqué jusqu’à ce que le Corona vienne chercher l’hospitalité chez nous les humains….
Rien ne se passe jusqu’ à ce que quelque chose bouge. Albert EINSTEIN
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