COLIQUES ET GAZS DU NOURRISSON

Les coliques du nourrisson

Un nourrisson qui se tord, un visage qui grimace, des douleurs qui s'installent…

Et nous, grands humains pressés, nous pensons aussitôt : coliques, intolérance, médicament 🚨.

Avant de commencer une enquête façon Sherlock Holmes qui nous mènera tout droit chez le pédiatre, il faudrait peut-être regarder de plus près ce qu’on verse dans ce minuscule estomac 🙃.

Le lait maternisé n’est pas du lait, c’est une fabrication, un concentré d’industrie.

Pour un organisme encore en construction, c’est lourd, parfois trop. Dix petits grammes en plus, et l’intestin fragile s’emballe, les gaz s’installent, et les pleurs deviennent une énigme.

On oublie que nourrir un bébé, ce n’est pas remplir une bouteille.

C’est observer ses yeux, écouter ses silences, interrompre la tétée après 30 ou 40 ml pour lui offrir un rot libérateur même si on ne vous l'a pas dit à l'hôpital !

C’est aussi lui donner à manger dans le calme, sans lumière agressive, dans une atmosphère douce où son petit corps se sent en sécurité.

Le tenir confortablement dans vos bras, Et, qu’on le veuille ou non, chez un homme c’est moins naturel. Il faut donc savoir que la position compte : le bébé doit être bien installé dans le creux du bras, comme s’il était porté par sa maman, pour que la digestion se passe le plus aisément possible.

Sinon, on change de lait, on change encore, on finit par donner des médicaments à un estomac trop fragile… alors qu’il n’avait besoin que de douceur et d’un peu de mesure.

Un bébé n’est pas une poupée qu’on gave. C’est une âme délicate qu’on accompagne. Et parfois, la clé n’est pas dans le lait , mais dans la manière de le donner.

Et si vraiment ce petit ventre a besoin d’un coup de pouce, inutile de courir vers des solutions chimiques. Infusez simplement quelques graines de cumin, puis donnez-lui 20 ml à 50 ml de cette eau parfumée : vous verrez, la magie opère, tout en légèreté. Ça non plus l'hôpital ne vous le dira surement pas !

Un bébé allaité peut aussi souffrir de coliques selon ce que sa maman consomme . Certains aliments irritent son ventre fragile : l’ail, les oignons, les poireaux, les concombres et les pastèques.

Dans Sa sagesse, Hachem n'a pas donné à la Manne ces goûts lors du séjour des enfants d'Israel dans le désert, afin de ne pas susciter d’envie chez les femmes enceintes ou allaitantes, pour protéger la pureté du lait et la douceur de ce qui parvient au nourrisson ( Séfer Bamidbar - Paracha Béha’alotekha פרק י״א ).

A plus forte raison les produits nocifs tels que les sodas , les produits sucrés, la cigarette toxiques pour l'être humain ne devraient pas trouver place dans l'alimentation d'une femme qui allaite.

Allaiter, c’est donc veiller sur ce que l’on mange, car ce petit être reçoit plus qu’un lait : il reçoit votre équilibre.

Et tout ça, votre médecin ne vous le dira jamais ! 😉

Teatime by margalith