MON BEBE N'AIME PAS LES BRAS
- teatimebymargalith
- 14 oct.
- 2 min de lecture

Oui ! J'ai déjà entendu : "Je t'assure mon bébé n'aime pas les bras !"
Pour moi qui ai porté tous mes bébés de longues heures, qui ai toujours préféré le porte bébé à une simple poussette, cette phrase reste une énigme.
Je connais bien les bénéfices de l’ocytocine 💜 quand mon bébé s'endormait contre moi des heures durant. Le rythme de sa respiration et sa chaleur déclenchaient de l'endorphine capable d’effacer tous les tracas de la vie.
Cette odeur, ce contact, ont toujours été pour moi une vraie drogue de bonheur .
Alors quand une maman me dit : « Mon bébé n’aime pas les bras », je reste perplexe. Et comme toujours, j’aime bien mener ma petite enquête intérieure 🕵🏻 .
Car un enfant qui a vécu neuf mois dans le ventre, enveloppé de chaleur et de présence, ne peut qu’avoir besoin de cette même chaleur en venant au monde. Cette chaleur ne vient pas d’un lit, ni d’un maxi-cosy, ni même d’un objet rassurant : elle vient des bras.
Pas de n’importe quels bras, mais de bras aimants, de bras maternels plus précisément, de bras capables de bercer, de comprendre, d’étreindre, de cajoler, de rassurer .
Car c’est là que tout commence.
Les bras, ce n’est pas « juste » un geste, une habitude ou une façon de calmer.
C’est la première rencontre avec l’univers.
C’est dans ces bras que l’enfant apprend la sécurité, l’équilibre et la confiance. Ces bras maternels c’est son premier repère. Celui qu’il gardera au fond de lui, même devenu adulte.
Bien sûr qu’il y a toujours des circonstances dans la vie… difficiles.
Une maman malade, une séparation imprévue, un enfant orphelin… Mais le besoin, ce besoin-là, reste intact. Et d’ailleurs, face à un bébé qui n’aurait pas sa maman, la première chose qu’on aurait envie de lui donner, c’est des bras. Cette chaleur-là. Comme un réflexe naturel : le prendre, le bercer, lui redonner cette évidence.
Alors, quand une maman me confie que son bébé « n’aime pas les bras », je n’entends pas seulement une phrase. J’entends un appel. J’entends peut-être une souffrance cachée, une connexion qui n’a pas pu se faire, parfois à cause d’un accouchement trop médicalisé. Une rencontre qui a été empêchée.
Et c’est là que commence le travail : redonner à la mère et à l’enfant ce droit fondamental, cette reconnexion, cette vérité si simple et pourtant bouleversante — le monde commence dans les bras .
Tu sais, ces bras-là… les bras d’une maman qui berce son bébé, qui le tient contre elle, ça me fait penser à une phrase de la Torah :
וָאֶקַּח אֶתְכֶם בְּזְרוֹעַ נְטוּיָה
'Et je vous prendrai de mon bras étendu'
Parce que c’est exactement ça : dans ses bras, le bébé se sent protégé, en sécurité, enveloppé. C’est un refuge.
C’est un endroit où il peut se reposer, sentir qu’il est aimé, qu’il est vu.
Les bras d’une maman deviennent alors comme les bras de D.ieu : ils soutiennent, ils réconfortent, ils donnent confiance, et ils enseignent au bébé ce qu’est la sécurité avant même qu’il puisse parler.













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